Habitats précaires et formes d’habitat atypiques

Equipe de recherche pluridisciplinaire, pilotée par la division des enquêtes de l’INED. 

Enquête réalisée sur la base d’entretiens semi-directifs auprès de personnes résidant dans des lieux non prévus pour l’habitat.

Etude complémentaire à l’enquête « Sans Domicile 2012 » réalisée par l’Insee et l’Ined auprès d’ utilisateurs de services d’hébergement et de restauration gratuits. Le groupe de recherche est constitué de géographes, démographes, statisticiens, sociologues. Cette étude qualitative permet d’aborder les formes d’habiter, les processus de négociation des territoires, de questionner le « choix ». Choisir entre un hébergement d’urgence ou une cabane « bien à soi », choisir entre un mobil’home ou un appartement HLM, ou encore choisir une yourte ou un camion, autant de choix fait pour soi mais qui ne reflètent ni le processus de décision dans son contexte contraint ou libre ni les valeurs et subjectivités associées. Il s’agit alors de cerner à partir d’un récit semi-biographique, les mobilités sociales et leurs impacts sur la façon d’habiter, les visions du monde, les négociations de territoires au travers notamment des rapports entre l’habitant et l’environnement social et politique (institutions publiques, voisinage, associations…). Etudier les habitats atypiques ou précaires permet de saisir la multiplicité des formes de résistances au contrôle social et à la régulation sociale, liées en particulier à l’identité territoriale.

Une communication à deux voix lors du colloque internationale « Politiques Sociales et Famille » s’appuie en partie cette recherche. [Avec Marie Lanzaro, docteure en urbanisme]

Mots-clefs : précarité, logement, mal-logement, intervention sociale, disqualification sociale, vulnérabilité, rationalisation